Selon les chiffres que nous avons compilés sur les 12 dernières années, plus de 50% de toutes les aides ont été captées par 10 sociétés de production. Cela laisse moins de la moitié des aides pour les autres sociétés de production. C'est injuste ET inefficace.
Il est indispensable de définir qui est indépendant et qui ne l'est pas de façon à ne pas dénaturer l'intention des nouvelles règles européennes.
On peut être l'artiste et le comptable d'un projet, c'est d'ailleurs ainsi qu'ont toujours commencé les cinéastes. Ce statuts doit pouvoir exister sans contraintes spécifiques.
Nous pensons que - pour un traitement efficace des dossiers de demandes d'aides - il est nécessaire de rémunérer à leur juste valeur les interventions des membres de la Commission Cinéma
Parce que l'on peut être entrepreneur et solidaire, la mutualisation des ressources et des réseaux fait la force de l'ARPi. En parallèle, nos membres s'impliquent sur des causes qui leur tiennent à coeur comme le soutien de Feed the Culture.
Notre apparence, notre parcours et/ou les relations personnelles ou professionnelles que nous avons avec les membres de la commission cinéma ne doivent pas influencer la perception d'un projet.
Le monde bouge vite et malgré les talents que compte la Belgique francophone, nous pensons que les dispositifs en place sont perfectibles. C'est la raison pour laquelle nous effectuons un travail de veille sur le financement du cinéma dans des pays inspirants.
Les dossiers de demandes d'aides doivent être jugés de manière objective, avec des critères factuels excluant toute considération morale ou de 'script-doctoring'. Seule une grille pourra objectiver ces jugements.